M. Erdogan a dit avoir adopté de nouvelles stratégies et mesures dans la gestion de la migration irrégulière, notant que “nous attendons à ce que les pays de l’Europe en particulier, assument davantage de responsabilités”.
Le chef de l’Etat turc a, en outre, fait remarquer que la question ne peut plus être résolue par des soutiens financiers.
Se félicitant d’avoir ouvert les portes du pays aux groupes “opprimés et vulnérables” ces dix dernières années, comme il a toujours été le cas dans le passé en Turquie, Erdogan a déclaré que “ces cinq dernières années, nous avons empêché l’entrée de 2.350.000 personnes par les voies clandestines”.
“Plus de 1.300.000 migrants irréguliers ont été interceptés sur le territoire turc, a-t-il poursuivi, soulignant que “nous savons bien que toutes ces personnes ne veulent pas rester en Turquie. Elles souhaitent passer en Europe ou même ailleurs”.
“Grâce à sa politique efficace migratoire et de sécurité frontalière, la Turquie est parvenue à empêcher un flux vers l’Europe que ce continent n’aurait pas pu surmonter tout seul. Mais nous ne pouvons pas nous charger de cela tout seul non plus”, a lancé M. Erdogan.
Original: SPUTNIK FRANCE