
Les travailleurs qui perdent leur emploi en retrouvent parfois un, mais le plus souvent avec un salaire réduit et des conditions de travail dégradées. Sans compter l’obligation de faire plus de route, voire de déménager. Quant aux emplois de la « nouvelle économie », ils sont le plus souvent dignes du 19e siècle. Comme ces livreurs de repas à vélo, qui ne bénéficient d’aucune garantie de salaire, ni d’horaire, ni de couverture maladie ou accident. Ou encore ces autoentrepreneurs qui ramassent des trottinettes électriques et les rechargent, chez eux, la nuit, pour cinq euros l’unité !